Le mot “Mawlid” peut désigner plusieurs choses : l’endroit où une naissance a eu lieu, l’événement d'une naissance, l’époque ou le temps d'une naissance, le contexte ou encore le récit d'une naissance.
Ainsi, est raconté dans le Qor’an (sourates 3 et 19) le Mawlid (autrement dit le récit de la naissance) de notre Maître Jésus. On trouve aussi dans la littérature islamique des Mawlids, ces récits de la naissance et des signes de la naissance de notre Bien-aimé et Maître Mohammed (que Dieu continue de nourrir son être, sa lumière et notre connexion à lui).
Le premier à avoir écrit un de ces récits est son compagnon et oncle nommé El ‘Abbas fils de Abdelmouttalib (que Dieu nous connecte à eux et à leur héritage), et ce de son vivant. Il a écrit : “Et toi (Mohammed), lorsque tu es né, la terre fut alors illuminée, et les horizons sont se sont éclairés. Nous (les croyants) nous nous trouvons sommes aujourd’hui dans cette même lumière, la lumière qui a accompagné ta naissance ! Dans cette clarté nous marchons et nous traversons le chemin de la guidée.”
Autrement dit, la lumière que la noble mère du Prophète Amina a vu et dont les gens de La Mecque ont témoigné la nuit de la naissance de Mohammed est la même lumière dans laquelle les croyants sont en train de marcher.
Il s’agit de la même lumière. La lumière qui a dévoilé à notre Dame Amina toute chose, la lumière qui lui a permis d’assister à des miracles. Elle a dit avoir clairement vu les palais de Syrie et les caravanes de Busra en cette nuit bénie. Elle a même dit que tout lui était apparu visible, de l’orient à l’occident.
En réalité, elle a vu au-delà de tout ça, toute chose créée lui est devenue visible, mais elle n’a cité que les monuments qu’elle avait déjà vus et qu’elle a donc pu reconnaître et nommer. Il faut comprendre qu’elle essayait là de décrire l’indescriptible, d’expliquer d’un moment d’illumination. Or, les mots ne peuvent pas décrire le témoignage des personnes illuminées, c’est pour cela qu’on les traite de fous lorsqu’ils essaient de décrire ce qu’ils ont vu et vécu.
Ce que nous devons comprendre et contempler, c’est que la lumière dans laquelle baigne le croyant sur le chemin est cette même lumière, celle qui a dévoilé toute chose, qui a rendu le lointain proche, et fait descendre l’élevé à portée de main. C’est dans cette lumière mohammadienne que tu es en train de marcher, mon frère, ma sœur.
Cette lumière accompagnatrice de la naissance de notre Bien-aimé (que Dieu continue de nourrir son être, sa lumière et notre connexion à lui) fait partie de l’héritage qui nous a été légué, alors soyons reconnaissants, et célébrons cette bonne nouvelle ! Soyons conscients du cadeau que Dieu nous a fait cette nuit-là.
Car si chaque personne a une vie, la vie du Prophète est la plus vivante.
Si chaque personne a une histoire, l’histoire du Prophète est la plus clairvoyante.
Si chaque personne a une lumière, la lumière du Prophète est la plus éblouissante.
Si chaque personne a une naissance, la naissance du Prophète est la plus signifiante, la plus porteuse de bonheur, annonciatrice de joie et de bonnes nouvelles.
