Les miracles des dénominations des lieux et des mois lunaires

développement de conscience vivre en harmonie avec le divin Nov 04, 2021

 

Les noms des mois du calendrier islamique ainsi que ceux de certains lieux sont tellement symboliques et porteurs de sens qu’il serait facile de penser que ces noms ont été donnés à posteriori par les musulmans. Et pourtant, toutes les recherches démontrent que ces noms étaient à grande majorité utilisés avant la période de la Révélation. 

 

DE NOMBREUX EXEMPLES

Le mois de Rabbi’ al-Awwal, qui signifie littéralement le mois du “premier printemps”, portait déjà ce nom avant la naissance du Prophète Mohammed (que Dieu continue de nourrir son être, sa lumière et notre connexion à lui). 

Le mois de Saffar, qui littéralement veut dire "voyage", fut le mois du départ de notre bien aimé Prophète de la Mecque vers Médine.

Le mois de Mouharram, mois “sacré” pendant lequel se faire la guerre est interdit, a vu se dérouler le meurtre sanguinaire et effroyable du petit fils du Prophète, l’Imam El Hussein (que Dieu nous connecte à son héritage). Un mois sacré, un homme sacré... Y a-t-il une chose plus interdite (haram) que cela ? Et ceci a eu lieu sur la terre nommée Kerbala qui signifie “terre de souffrance et de croisement des sabres” un nom qu’elle portait déjà bien avant cet épisode historique.

 

Le site des Imams Al Hassan et Al Houssein pour le ...

 

Même lorsque les noms ont été donnés après la venue du Prophète, on y trouve toujours une inspiration prémonitoire et miraculeuse venant de Dieu. Prenons l’exemple parmi d’autres d’une ville fondée par l’imam ‘Ali (que Dieu continue de nourrir son être et de nous connecter à lui). Une ville créée sur la base d’un campement militaire durant le califat de Omar ibn al-Khattab, bien avant la discorde et les luttes intestines qui séviront quelques années plus tard qu’il a choisi de nommer El Basra.

El Basra vient de Basira, c’est à dire la vision, la vue. L’Imam ‘Ali a dit qu’il avait bon espoir qu’un jour des gens y retrouveraient leur vision, leur capacité à voir la vérité. Or, quelques années plus tard, c’est l’endroit où notre mère Aicha et d’autres compagnons (que Dieu soit satisfait de l’amour que nous leur portons et nous connecte à leur héritage) ont réalisé qu’ils avaient été aveuglés et avaient commis une erreur en perdant leur connexion avec le maître de l’époque, le calife de son temps, l’Imam ‘Ali. 

 

CE N'EST PAS UN HASARD

En réalité, ce ne sont pas de simples coïncidences. Il s’agit de la lumière qui est venue avant notre Prophète Mohammed (que Dieu continue de nourrir son être, sa lumière et notre connexion à lui) afin de préparer la Révélation. Cela nous démontre que l’espace et le temps nous attendent. Le décor est planté et la mise en scène semble nous dire : “viens jouer ta mission” ! Dieu choisit le nom des cités, des villes… A nous de lire le contexte. C’est Lui l’Artiste. Exaltée soit la beauté de son Art !

Tous ces exemples sont des signes évidents, et le fait que cette naissance bénie ait eu lieu durant ce mois bien nommé résonne comme une évidence. Plus encore, il semble que les gens ne voulaient pas se séparer de la douceur de ce printemps, car le mois qui le suit s’appelle “Rabbi’ el-thani” : le “deuxième printemps”. 

 

Sentier, Chemin, Tulipes Roses, Tulipes

 

D'ailleurs, un savant a un jour dit que si c’était les soufis qui avaient nommé les mois, ils se seraient appelés : premier printemps, puis deuxième, puis troisième, quatrième, cinquième printemps, etc. toute l’année n’aurait été qu’une célébration de cette naissance, qu’un rappel de ce mois par amour pour le Bien-aimé. 

Pourtant, ce ne sont pas les soufis qui ont nommé ces mois mais des êtres inconscients, et ce bien avant la naissance du Prophète. Et malgré cela, leur esprit n’a pas pu résister à cette voix qui venait de l’intérieur et qui attendait impatiemment ce printemps de la renaissance… 

Ainsi, nous allons continuer, durant ce mois du “deuxième printemps de floraison des cœurs”, à évoquer la naissance de notre Bien-aimé, à la célébrer, à vivre au rythme des battements des cœurs et de l’amour. Nous allons chercher cette lumière accompagnatrice et demander à Dieu de continuer à nous y baigner, pour toujours.

Amine. 



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