La ilaha illa Allah : douze lettres pour devenir un calife sur terre

développement de conscience développement spirituel nourrir sa relation avec dieu et apprendre à lui parler se développer en tant qu'être humain Aug 13, 2021

 

Nous entendons souvent dire que Dieu a créé l'être humain pour qu'il devienne un calife sur terre... Mais qu'est-ce que cela signifie ? Et quel est le chemin à suivre pour investir cette mission que Dieu nous a donnée ? Nous allons voir dans cet article que l'être humain a un choix à faire : entre l'image et la vérité, entre la responsabilité ou la lâcheté. C'est en développant sa conscience et en investissant la parole "la ilaha illa Allah", parole du calife par excellence, qu'il pourra y parvenir.  

 

 

Le symbolisme du nombre douze (12)

Dieu ne laisse rien au hasard. Dans Sa Toute Puissance, Il a choisi de prendre douze lettres arabes pour former la plus belle parole qui existe au monde, les mots les plus importants de toute la création : لا إله إلا الله (la ilaha illa Allah, que nous traduisons par "seul Dieu mérite notre amour et notre attention").

Il se trouve que douze, c’est également le nombre de mois lunaires comme solaires, le cycle d'une nouvelle année qui vient prendre la place de l’année passée. C’est également le nombre d’heures dans le tour d’un cadran d’une horloge, et là aussi, à chaque fin de tour du cadran, un nouveau démarre et remplace le précédent. Et ce qui est passé ne revient pas, la marche du temps suit son cours. On voit donc que dans le monde de la création, Dieu a fait de ce nombre douze un symbole de la notion de cycle, de remplacement et de renouvellement.

Or, la parole "la ilaha illAllah" est la parole de celui qui assume et qui cherche à devenir un calife (khalifa). Ces douze lettres sont donc celles du "khilafa", mot qui veut dire à la fois “gérance” ou “gestion” et qui peut aussi être traduit par “remplacement” ou “renouvellement”. D’ailleurs, on appelle la petite pousse qui se développe à côté du palmier “al-khilfa” et le terme “al-istikhlaf” renvoie au fait de planter de nouvelles pousses dans les trous des arbres incendiés, arrachés ou morts. Ainsi, le terme "khalifa" est toujours en lien avec la culture et avec la terre comme Dieu le précise dans Sa Sainte Parole lorsqu'Il dit :

 

“Sur Terre, Je vais laisser un khalifa : un successeur, un héritier”(S. 2 - V. 30) 

 

Le chiffre douze apparaît également chez notre Maître Issa (que Dieu continue de nourrir son être et notre connexion à lui) qui a laissé douze apôtres derrière lui après son départ de ce monde physique, tout comme chez notre Prophète Mohammed, qui, en plus d’être né un 12 du mois de Rabi’ al-Awwal, (que Dieu continue de nourrir son être, sa lumière, la force de son âme et notre connexion à lui et à son héritage spirituel) a lui aussi laissé douze Imams derrière lui (“khoulafa al-Mahdiyun”).

 

 

Pour aller plus loin sur le chiffre douze et la notion de cycle, lire notre article Méditation à l'occasion de la nouvelle année hégirienne 1444

 

 

La définition du Khalifa (calife) :  

Dieu dit :

 

"Sur Terre, Je vais laisser un khalifa (un successeur, un héritier)” (S. 2 - V. 30).

 

On peut interpréter cette Affirmation Divine de plusieurs façons. Tout d’abord, si l'on prend pour signification le fait que “khilafa” veut dire "renouvellement" ou "remplacement", on peut comprendre que cette phrase renvoie au fait que l’être humain est venu sur terre en remplacement d'un peuple qui l’a précédé. Ce peuple vivait une religion d’image, une religion que l’on peut appeler, en arabe, “din ou-souar” (din : religion, as-souar : image), un mot qui, lorsqu'on le prononce, ressemble au mot "dinosaure" en français... C'est pour cela que j'aime appeler ce peuple les “dinosaures”. Bien évidemment, je ne parle pas des dinosaures que vous connaissez, que l’on voit dans les livres ou dans Jurassic Parc. Non, on parle ici d’un peuple très intelligent, un peuple malin qui avait le libre arbitre comme nous. Un peuple qui a vécu avant notre maître Adam (que Dieu continue de nourrir son être, sa lumière et notre connexion à lui) et qui a disparu avant son arrivée sur terre. C’est eux qui sont à mon sens les vrais “dinosaures”.

Ces histoires du passé nous sont contées par les meilleurs historiens, ceux qui écrivent tout dans les moindres détails sans que rien ne leur échappe, ceux qui rédigent patiemment le meilleur livre d’histoire : les Anges. Il n’y a rien que les Anges n’aient pas écrit. Par conséquent, ils peuvent donc être des témoins pour nous comme ils peuvent être des témoins contre nous... Que Dieu nous protège. Ces Anges nous donnent un aperçu de l’attitude de ces “dinosaures” avant nous : c'est à eux qu’ils faisaient référence lorsqu’ils ont dit qu’il craignaient que l’être humain vienne “semer la corruption et verser le sang sur terre” : qu’il soit, comme ses prédécesseurs, un peuple qui ne considère pas le sang comme étant sacré.

 

 

 

Dieu Seul sait comment étaient vraiment ces créatures, si elles étaient comme nous ou plutôt comme des djinns ou autres. L’essentiel et ce qui les caractérise est le fait que leur religion n’était faite que d'images, que ces êtres n’entretenaient pas un vrai lien avec Dieu. C’est pour cela qu’ils ont fini par mener une rébellion contre Lui, car c'est après L'avoir servi durant un temps qu'ils ont déclaré leur indépendance. Iblis (que Dieu nous protège de son mal), était le seul à avoir combattu aux côtés des Anges contre ce peuple, comme s'il avait été adopté par ces êtres de lumières. Malheureusement, même dans cette station-là, même avec cette position qu’il avait atteinte, il n’a finalement pas échappé à leur sort... Sa religiosité, son combat, son service n’étaient que des images aussi, et cela s'est révélé lorsqu'il a été confronté à la création de notre père Adam (que Dieu nous connecte à lui et à son héritage béni). 

Après que ce peuple fut exterminé, est venu le temps des gens de la Vérité : un peuple qui ne se contente pas d’une image ou d’une apparence de religiosité, mais qui va plutôt chercher une vérité dans sa religiosité. Il s'agit bien du temps de notre Père Adam qui a eu cette possibilité de parler à Dieu et cette faculté de rester connecté à Lui peu importe sa position : qu’il soit debout (Alif : ا), assis (Dal : د) ou à terre (Mim : م). Les trois lettres qui composent le nom Adam. Et Dieu nous dit à ce sujet :

 

“Ceux qui debout, assis, couchés sur leur côté, développent leur conscience et méditent sur la création des cieux et de la terre disant : “Ô notre Seigneur Développeur de nos âmes ! Tu n’as pas créé tout cela en vain !" (S. 3 - V. 191)

 

Ou encore :

 

“Les serviteurs de Celui dont l'Essence est Amour et qui est plus Proche de nous que nous-mêmes, les élèves de Celui qui nous aime plus que nous nous aimons nous-même, les personnes qui s’identifient et travaillent à développer leur sentiment d’appartenance à Lui, sont ceux qui marchent humblement sur terre, qui lorsque les personnes bloquées dans leur impulsivité immature s’adressent à eux, leur disent : “paix” (S. 25 - V. 63).

 

 

Pour aller plus loin sur les notions de religion et religiosité, visionner notre vidéo 

 

 

 

 

Le calife est un cultivateur

Ce phénomène de remplacement n’a pas disparu. Chaque génération connaît ses “dinosaures” (din ous-saour) et ses “din ou-l-haqq”. Et tout ce que tu dois faire, toi, en récitant la parole de “la ilaha illa Allah”, c’est exterminer les “dinosaures” en toi, les adorateurs d'images, et les remplacer par des gens de la Vérité.

Ainsi, avec cette parole de “la ilaha illa Allah”, tu dois te visualiser en train de vider des trous, pour y planter ensuite de vraies graines qui donneront de vrais arbres. Tu enlèves les ronces, et tu plantes les roses. La visualisation est une bonne chose car si Dieu nous a donné une telle capacité mentale d’imagination, c’est pour que nous la mettions au service de notre cheminement spirituel. N’aie pas peur de l’utiliser dans le chemin du bien, alors que d’autres l’exploitent si puissamment dans des futilités voire pire. Ainsi, lorsque tu récites ces mots, visualise-toi, imagine-toi en train d’arracher de la terre de ton cœur l'idolâtrie, les faux dieux, les illusions, les images que nous nous faisons de Dieu, de notre relation à Lui, et d’y planter à la place les gens qui aiment Dieu et cherchent à entretenir une vraie relation avec Lui. 

Aussi, lorsque Dieu nous dit qu’Il va mettre sur terre un “khalifa”, un successeur, un remplaçant, une espèce qui va remplacer l’espèce qui vient d’être enlevée car elle a fait son temps, il nous faut nous interroger : cette espèce a fait son temps, mais a-t-elle accompli sa mission ? Là est la question. Nous allons tous faire notre temps dans cette prison qu'est ce monde matériel. Tous, sans exception. Nous avons tous une sentence à laquelle nous ne pouvons pas ajouter ou diminuer un seul jour. La question est : allons-nous la quitter en ayant accompli notre mission de khalifa ou non ?

Nous l'avons vu, le terme "khalifa" renvoie donc toujours à la terre, et également à tout ce qui touche à la culture de la terre. Ainsi, une autre interprétation de cette affirmation Divine “Je vais envoyer un khalifa” peut être aussi : “Je vais mettre sur Terre une espèce qui va se reproduire, une espèce qui va cultiver la terre et la travailler”. Ou encore : “Je vais mettre quelqu’un sur Terre qui va porter Mes Noms, qui va faire en sorte que Ma Justice et Ma Grâce seront célébrées sur Terre comme elles le sont au Ciel, une espèce dont la mission sera de réaliser Ma Volonté sur Terre comme Elle l’est au Ciel”.

Car voilà l’objectif de notre création à nous, les êtres humains : que la Volonté de Dieu règne sur Terre comme elle règne au Ciel. Et voilà le travail que nous sommes invités à effectuer sur la terre de la conscience.

 

 

 

 

 

La ilaha illa Allah, la parole des califes 

La ilaha illa Allah, cette parole composée de douze lettres est donc la parole du “khalifa”, la parole qui va assurer ce mécanisme de remplacement, renouvellement des semences (istikhlaf). C’est la parole par laquelle nous allons réussir notre mission : celle d’être de bons remplaçants de ceux qui nous ont précédés. C’est la parole par laquelle on va pouvoir s’extraire de la superficie de notre mental et de l’image de religiosité pour entrer en profondeur dans notre lien avec notre Seigneur. Voici le sens de “la ilaha illa Allah”.

Il ne s’agit pas d’une simple litanie. C’est une parole (kalima). Et comme en français, lorsque l’on dit “Je te donne ma parole”, cela signifie : je te donne mon engagement, ma promesse. Aussi, lorsque l’on évoque en arabe le terme "kalimat oul-Haqq", on fait référence à la Parole de Dieu, à cette Promesse qu’Il a faite à notre maître ‘Imran (que Dieu continue de nourrir son être ainsi que notre connexion à lui) et qu’Il a placée dans notre mère Maryam (que Dieu nous connecte à elle et à sa sainteté).

“La ilaha illa Allah” est donc une parole, une promesse qui va assurer “al-istikhlaf”. Ce ne sont pas simplement des lettres et des sons à prononcer, c’est toute une méditation que l’on doit faire pour donner vie à notre foi, pour ancrer et enraciner notre lien avec notre Créateur tout au fond de nos cœurs. Pour prendre soin de cette religion, de ce lien avec Dieu, afin de ne pas rester coincés dans les images. Afin de ne pas devenir un mauvais arbre (shajara khabissa) et de pouvoir devenir un arbre bien enraciné (shajara tayyiba), (cf. S. 14 - V. 24).

"La ilaha illa Allah" est donc le slogan de l’être humain conscient qui donne sa parole à Dieu et qui Lui dit : “Je ne serai pas comme les “din ous-souar” (“dinosaures”), je veux être sur le din oul-haqq ", c'est-à-dire : "Je ne veux pas être dans la religion des images mais dans la Religion de la Vérité”. Et c’est la Parole par laquelle nous cultivons cette vérité-là, cette réalité de la foi en nous.

 

 

Pour aller plus loin sur la notion de cycle et de renouvellement, lire notre article Nouvelle année hégirienne : la fin d'un cycle ou comment apprendre à bien finir les choses

 

La ilaha illa Allah : un exercice de développement de conscience 

Il n’y a aucune parole plus bénéfique ou meilleure que “la ilaha illa Allah”, tout comme il n'existe aucun exercice de méditation plus efficace que celui de “la ilaha illa Allah”. Mais encore faut-il comprendre qu’il s’agit bien d’un exercice de méditation, d’une cultivation, d’un travail. Et afin de se mettre au travail, il est nécessaire de s’engager dans un des exercices qui ont été enseignés et transmis par nos ancêtres de génération en génération. Ces exercices viennent engager et mobiliser le mental notamment l'imagination, et le corps, notre dimension physique.

Certains font cet exercice en expirant “la ilaha” et en inspirant “illa Allah” : ils se vident de tout ce qui est n'est pas Dieu avant de pouvoir se remplir de Son Nom. D’autres font l’inverse : ils inspirent sur “la ilaha”, ils inspirent la conviction qu’il n’y a aucun Dieu autre que Dieu, et après ne ressort d’eux que les qualités Divines avec “illAllah”.

Toutes ces techniques d’imagination et de méditation sont valables et profondes. L’essentiel est de comprendre que nos ancêtres ne se sont pas juste contentés de répéter cette phrase, ils l’ont vécue comme une méditation, comme un exercice de réflexion afin de s'engager dans le développement de leur conscience et de ne pas la réduire à un bruit religieux. Il sont parvenus à en faire un exercice de cultivation de foi au fond des cœurs.

Voici des propositions qu'ils nous ont transmises pour vous aider à vivre cet exercice à votre tour : 

 

 

1) Invitation 1 : arracher puis planter

En récitant “la ilaha illAllah”, vous pouvez imaginer que vous êtes en train d’arracher et de planter, d’arracher et de planter, sans relâche. Vous pouvez accompagner la prononciation des mots par un mouvement de tête. Vous partez de votre poitrine vers le haut pour arracher les mauvaises herbes avec « la ilaha », puis vous redescendez la tête vers le cœur en plantant et récitant « illa Allah ». Permettez-vous cette imagination ! Permettez-vous ce mouvement ! Je vous l’assure, cela a un effet beaucoup plus grand si vous le faites, et si vous engagez votre mouvement du corps.

Enlève une ronce avec “la ilaha”, et plante une rose avec “illa Allah”. Ainsi, tu verras et vivras bientôt une véritable floraison, tu finiras par accueillir en toi un jardin de roses.

 

 

2) Invitation 2 : retrouver la source

Symboliquement, avec “la ilaha”, vous pouvez aussi imaginer que vous êtes en train d’épuiser (et non pas de puiser) un puits pollué. Car vous pouvez imaginer que vous avez un puits à l’intérieur de vous, qui est non seulement bloqué de l'accès à la source (qui s’est donc transformé en eau stagnante où prolifèrent les nuisibles) mais que plusieurs cadavres d'animaux sont également tombés dedans. La solution n’est pas de reboucher un tel puits mais de l'épuiser, le purger, l'assainir.

D’ailleurs dans le rite malikite, si un cadavre de chien est tombé dans un puits, tu ne peux plus utiliser cette eau pour quoi que ce soit, même pas pour faire le ménage. Elle devient impropre à toute utilisation, ce qui est très fort sur un plan symbolique. Il faut alors épuiser le puits, le purger de cette eau viciée, jusqu’à ce que l'on arrive à nouveau à la source. Jusqu’à ce que le puits se régénère. En ce qui concerne nos cœurs, c’est la même chose. Nous sommes en train d’enlever cette eau stagnante, ces chiens morts en disant et vivant “la ilaha”, puis par la suite nous creusons pour retrouver la source afin que l’eau fraîche jaillisse à nouveau avec “illa Allah”.

Voilà donc l'exercice auquel je t'invite : vide l'eau souillée de ton puits avec “la ilaha” et retrouve ta Source pure avec “illa Allah”. 

 

 

3) Invitation 3 : se rappeler que Dieu est Celui qui donne la vie et Celui qui donne la mort

Dieu est Celui qui donne la vie, et Celui qui donne la mort. Et c’est ce que l’on entend dans “La ilaha illa Allah” : “la ilaha” correspond au Nom de Dieu “Celui qui donne la mort, et “illa Allah” au Nom “Celui qui fait vivre”. À toi de réfléchir à ce que tu veux faire mourir avec “la ilaha”, et ce que tu veux faire vivre ou revivre avec “illa Allah”.

Les idoles bloquent l’accès à la source, même si elles sont faites des corps les plus purs. La source du puits de Zamzam était bloquée par des gazelles en or, et l’or est, avec l’argent, une des matières les plus pures qui soient. Notre maître Abd al-Muttalib a enlevé les gazelles lorsqu’il a réouvert l’accès à la source de Zamzam et a fait de cet or une porte. Symboliquement, c’est une histoire très forte, et on peut dire que cette porte représente la porte du remplacement, du travail de la terre, de la cultivation (istikhlaf,). Et tous ces exercices-là sont nécessaires pour notre cœur. Nous avons des idées qui doivent être remplacées, des aspects qui doivent être travaillés, des dimensions qui doivent être cultivées, etc…

Prenons soin de cet exercice de développement de notre conscience par la parole “la ilaha illa Allah”, et cherchons la Réalité, cherchons à faire jaillir en nous la source de l’Amour Divin, et prophétique, de l’Amour des hommes de Dieu, de notre religion qui est la religion de l’amour. Pas le fanatisme. Que Dieu fasse périr en nous tout ce qui est pollué, tout ce qui nous coupe et nous éloigne de Lui et fasse revivre en nous tout ce qui est grand, beau et vrai.

 

Si vous vous posez des questions sur ce genre de pratique, lisez notre article "Méditation guidée et islam ?"

 

 

Devenir un khalifa (calife) ou un khalf (celui qui reste derrière), telle est la question

 En langue arabe, il existe deux possibilités de noms dérivés du verbe "khalafa" : “khoulafa” ou bien “khalfun”.

  • “Al-khoulafa” sont ceux qui vont établir la connexion avec leur Créateur, qui vont chercher à se purifier et à construire une société morale et civique. Ils vont assumer leurs responsabilités et remplir leurs rôles, leurs obligations.
  • “Al-khalf”, c’est le contraire. Ce sont ceux qui vont perdre la connexion avec le Divin pour favoriser suivre leurs bas désirs. “Al-khalf” désigne aussi ceux qui sont restés derrière, ceux qui ont fait le choix de rester en retrait.
  • Nous avons également le terme “Al-moukhalafa” qui signifie la contradiction.

 

Dieu évoque les deux possibilités : ceux qui, à force de désobéir, sont devenus “khalf” et ceux qui, à force d’obéir, sont devenus “khalifa”... A nous de donc prêter attention à la réalité que nous voulons vivre. Car même si elles se ressemblent à l’extérieur elles sont à l’intérieur complètement opposées... Puissions-nous faire les bons choix ! Puissions-nous choisir de devenir des “khoulafa” et non des “khalf”.

Que Dieu fasse périr en nous tout ce qui est pollué, tout ce qui nous coupe et nous éloigne de Lui et fasse revivre en nous tout ce qui est grand, beau et vrai. 

 

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