En 2023, libérez le pouvoir de la religion et investissez votre temps !

Jan 01, 2023
nouvel an, 2023, temps, religion

 

Mes chers frères et sœurs, à l’occasion de cette nouvelle année 2023, je prie pour que Dieu nous bénisse toutes et tous ! Puisse-t-Il nous donner la capacité de recevoir la lumière qu’Il fait descendre sur nous. Je demande à notre Bien-aimé Seigneur qui prend soin de nous en tout temps de nous donner la capacité de libérer le pouvoir de cette religion en nos êtres ! Puissions-nous libérer le pouvoir de chaque action entreprise dans la Voie qui mène à Lui ! Que ce soient nos prières, nos moments de consécration, nos élans de charité ou tout voyage en terre sainte… Que Dieu libère le pouvoir de chacun de ces exercices d’expression et de cultivation de réalités intérieures ! Que cette religion puisse être ce qu’elle est supposée être : une voie, un chemin qui nous mène à cette puissante connexion avec Lui, et non une routine comme une autre, une façon comme une autre d’occuper et de “tuer” le temps jusqu’au jour où nous nous trouverons dans nos tombes… Le temps, voilà un phénomène important de nos vies humaines que nous devons investir et ne jamais prendre pour acquis… Dieu nous dit : 

 

“Par le passage du temps,

L'être humain est par nature et par défaut en déclin progressif,

Exception faite de ceux qui font preuve de courage en s'efforçant de placer leur confiance et leur foi en Dieu, qui s'efforcent de faire de bonnes actions, qui s'appellent mutuellement à la Vérité et qui s’encouragent et se soutiennent les uns les autres à être fermement engagés et dévoués.” (S.103)

 


La religion pour la génération de la fin des temps

 

L’islam en tant que religion, en tant que voie, a été offerte à ce que l’on appelle la “oumma” de Mohammed (que Dieu continue de nourrir son être, sa lumière, la force de son âme, son héritage spirituel et notre connexion à lui). Ce terme de “oumma” ne désigne pas seulement ceux qui se définissent comme “muslims”. Sur le plan religieux, selon la façon dont Dieu a façonné et agencé les choses, il faut voir la oumma de Mohammed comme une seule génération, une seule communauté, une seule famille. Il s’agit en réalité de toute l’humanité depuis l'époque du Prophète Bien-aimé jusqu’à la fin des temps. C’est ce que nous sommes : la génération de la fin des temps. 

Ainsi, lorsque Dieu a créé cette religion et a envoyé le Prophète vers nous, Il l'a fait en lui confiant une mission universelle : une mission qui s’adresse à toute l’humanité de son temps à la fin des temps. Il ne l’a pas envoyé pour un groupe particulier qui deviendrait ses “groupies”, ni pour ajouter à ce qui existait précédemment une façon supplémentaire de vivre et de faire des choses. Ce n’était pas cela l’objectif de la création de cette oumma. Plutôt, Dieu nous dit : 

 

"Quel bel exemple vous êtes pour l’humanité. Quel bon leadership, quelle belle génération, quelle belle référence Dieu montre aux gens à travers vous” (S.3 - V.110)

 

Ce qu’il faut entendre dans le sens de “Quel grand potentiel vous avez en vous d'être un grand exemple si vous vous autorisez à l’être, si vous libérez le pouvoir de cette religion en vous et autour de vous !” 

Dieu a utilisé le terme “khayra” dans ce verset. Or, un jour, un de mes frères récitait la Parole Sacrée, et a prononcé le terme “khayra” avec une petite erreur de prononciation : en prononçant la lettre “kh”à la façon de la lettre “gh”. Le terme “khayra” s’était alors changé en “ghayra”, ce qui signifie “une autre”... Quel lapsus révélateur ! J’ai longuement médité sur ce verset par la suite. En effet, Dieu n’a pas dit qu’Il a souhaité que nous soyons “une autre génération, une communauté parmi d'autres", mais pour que nous soyons “une belle et bonne génération pour les autres, un exemple au service de la masse, de l’humanité (lilnass) ! 

Notre religion n’est pas supposée juste nous faire nous démarquer par une routine, des vêtements, des rites ou une langue différents des autres. Nous ne sommes pas censés être une référence de plus qui se balade comme ça sur terre, qui erre sans but et sans savoir sa destination. L’objectif n’était pas “d’essayer quelque chose de nouveau”, comme un être humain aurait peut-être pu le penser. Ce serait complètement vain, et que Dieu nous pardonne si nous pensons de cette façon. Car ce n’est pas un être humain qui œuvre en coulisse de cette création ! C’est Dieu, l’Intelligence Supérieure, qui nous a créés et qui a envoyé son Bien-aimé Mohammed à l’humanité. Il l’a fait descendre avec une mission et un projet bien clairs et définis. Il s’agit de permettre à une bonne communauté, une génération de bonté et de positivité de se lever pour être au service des autres et devenir un modèle pour l’humanité. Non pas pour être un groupe parmi d’autres… 

 


Pour aller plus loin, écouter notre Podcast : "L'islam est-elle la "meilleure religion" ? 

 

Libérer le pouvoir des outils de notre religion en les utilisant à bon escient

En ce début d’année, nous demandons donc à Dieu de nous aider à libérer le pouvoir de cette religion. Car cette religion est si puissante ! Non pas parce que tel ou tel pays musulman a une armée moderne, la bombe nucléaire ou toute autre “avancée” dans l’art de massacrer et de suivre les armées impérialistes, non. Ce n’est pas ce genre de critère qui rend la religion puissante. Ce fait est plutôt une des plus grandes hontes de tous les temps.  

Si cette religion est si puissante, c’est parce qu’elle a le potentiel de changer l’humain, le transformer pour le mieux. Tous les outils que nous offre l’islam sont puissants, à condition qu’on les utilise à bon escient. Si on les comprend, si on les investit. Par exemple, la salat, la prière rituelle, est un outil efficace pour développer la connexion à Dieu, mais aussi cette conscience du temps qui passe. L’art de se consacrer à Dieu à travers le jeûne (sawm) est un outil fort précieux pour développer la pureté intérieure et le détachement des biens de ce monde. Le hajj, le voyage vers le témoignage de vérité, est un exercice aussi efficace pour développer son amour, sa nostalgie, et sa sincérité. De même, la sadaqa est une technique puissante. Tous ces outils sont des moyens très puissants de cultiver et développer ces différents aspects en l’être humain. 

La 'Omra aussi, est un outil très puissant, si elle est considérée en tant que telle ! C’est un moyen de travailler et développer l’amour et attachement à la terre de Dieu, à la terre sainte… Bien sûr, dans l’absolu, toute la terre est la terre de Dieu, et toute terre est un observatoire pour voir la Beauté de Dieu. Mais les terres de la Mecque et de Médine ont quelque chose de plus : ce sont des terres qui sont emplies de souvenirs… L’une est la terre qui a vu naître le Prophète Bien-aimé, l’autre est celle où son corps béni est enterré. La Mecque a témoigné du passage de très nombreux Prophètes, notamment Ibrahim, Isma’il, et bien d’autres… C’est donc une terre riche en souvenirs, et les souvenirs sont très importants.



Le phénomène du temps qui passe : comment le célébrer ?

Parler de souvenirs, c’est parler du temps en réalité… Du temps passé. Et rappelons-nous les Paroles Divines au sujet du temps :  

 

“Par le passage du temps,

L'être humain est par nature et par défaut en déclin progressif et court à sa perte

Exception faite de ceux qui font preuve de courage en s'efforçant de placer leur confiance et leur foi en Dieu, Qui s'efforcent de faire de bonnes actions, Qui s'appellent mutuellement à la Vérité, Et qui s’encouragent et se soutiennent les uns les autres à être fermement engagés et dévoués.” (S.103)

 

Dieu attire notre attention sur ce phénomène de passage du temps, phénomène que l’on voit et que l’on célèbre de la façon la plus insouciante et inconsciente… Souvent, juste en mangeant un gâteau… D'accord, pourquoi pas... Mais à condition d’y mettre une intention. Par exemple, prier pour que cette année soit une année douce comme le goût sucré de ce dessert… 

Nos ancêtres n’hésitaient pas à user de symboles de cette façon, qui leur servaient de rappels. Le premier jour de l’année, par exemple, ils cuisinaient des choses vertes. Quant au dernier jour de l’année, il est coutume en Tunisie de préparer une soupe avec tous les restes que l’on a chez soi. Une sorte de “Thanksgiving”, si l’on veut : on remercie Dieu pour toutes Ses Grâces de l’année passée, et on s’engage à profiter et honorer chacune d’entre elles par ce plat symbolique. 

Nous pourrions à notre tour marcher dans leurs pas et faire du 31 décembre un jour où l’on remercie Dieu pour ce qui nous est arrivé dans l’année pour comme par exemple :

  • les progrès que l’on a pu faire, 
  • les peines que l’on avait au début de l’année et qui ne sont plus aussi douloureuses,
  • les cadeaux que l’on a reçus…

 

Nous pourrions alors faire du lendemain, le 1er janvier, un jour d’optimisme, pour cultiver l’espoir et la confiance en Dieu (tawwakul) ! 

 


 

 

Face au passage du temps : développer sa conscience pour ne pas courir à sa perte



Le temps : une création relative

Le temps est une création, une manifestation que Dieu a voulue être un observatoire pour l’être humain. Ce dernier doit utiliser le temps en vue de se développer, de travailler sur lui-même, de développer sa conscience, et d’exprimer son amour et sa dévotion à Dieu. Il s’agit d’une création relative en réalité. Car il faut savoir que dans le Monde de Dieu, dans le Monde Absolu, il n’existe ni passé, ni futur. Dieu n’a ni passé ni futur, il n’a qu’un seul temps : le Présent Éternel. Il est Éternellement Présent. 

Ce Temps Unique Divin est projeté dans le temps humain, sous la forme du passé et du futur. Car l’être humain, lui, contrairement à ce qu’on pense, n’a pas de présent. Il lui suffit de vouloir arrêter sa pensée ou sa réflexion sur ici et maintenant, que déjà, ce moment est passé ! C’est ainsi… Scientifiquement parlant, l’être humain ne peut saisir le temps et le faire présent. Le temps s’écoule, à chaque instant. Le temps pour lui de prononcer le mot “maintenant”, ce moment est déjà dans le passé ! L’être humain peut donc se projeter dans le passé comme dans le futur, mais Seul Dieu est Présent. 


Vivre ou survivre à son temps ?  

Le temps passe, certes, mais nous ne sommes pas supposés survivre à notre temps. Nous ne sommes pas supposés nous contenter de faire passer le temps, voire pire de “tuer” le temps comme ça. Car par défaut, Dieu nous le dit dans la sourate al-’Asr, sans développement de conscience, ce passage du temps nous conduira à notre perte... Cette “perte”, ce déclin est inévitable sur le plan physique et matériel. Un jour, nous mourrons, personne ne sera éternellement sur cette terre. Mais si on ne développe pas notre conscience et sans méditer sur cette création qu’est le temps qui passe, alors nous courons aussi à notre perte sur les plans moral, éthique, et spirituel ! 

Car Dieu nous le dit dans la sourate étudiée que l'on peut aussi traduire de cette façon :

 

“Par le temps qui passe, l’être humain est constamment en train de perdre en valeur, en religion, en conscience, en esprit. Sauf ceux qui développent leur confiance en Dieu et qui embrassent la Voie de Dieu, ceux qui travaillent à développer et cultiver leur conscience, ceux qui font le bien dans ce temps et utilisent ce temps pour faire quelque chose de bien (...)”. 

 

Le message est clair : si on ne s'inscrit pas dans une démarche de se recharger, de se renouveler en permanence, alors nous sommes en fuite intérieure. Les seuls qui échappent à cette perte, à ce déclin, sont ceux qui travaillent à développer leur conscience, leur confiance et leur perméabilité à Dieu. Ceux qui œuvrent et font le bien, ceux qui utilisent ce temps pour faire le bien, tout en sachant que leur but n’est pas l’action en elle-même. Leur objectif n’est pas le résultat de l’action non plus, mais plutôt le fait même d’avoir répondu à l’appel de ce moment. Ainsi, ils ne font pas que survivre à leur temps, ils vivent leur temps. Ils ne sont pas en train de faire passer le temps, mais plutôt, ils investissent leur temps ! 

Que Dieu nous permette de marcher dans leur pas, et de faire comme eux !


Pour aller plus loin, voir notre vidéo "Vivre ou subir ?"

 

 

Pour libérer le pouvoir de la religion, observer et méditer sur l’année passée

 

Qu’avons-nous fait des opportunités de 2022 ?

Mes chers frères et sœurs, je nous invite tous et toutes à prendre un moment pour méditer sur l'observatoire qu’est cette année passée, l’année 2022. Rappelez-vous comment nous avons démarré l’année, et voyez comment nous l’avons finie… Au début de l’année, partout nous voyions des masques et la distanciation sociale était toujours en vigueur. En ce premier janvier, on voit que plus personne n’en parle, tout le monde semble avoir oublié. Cependant, force est de constater que rien n’a changé en l’être humain… Il semblerait que nous soyons revenus au point de départ, à notre état d’avant la crise sanitaire, et peut-être même pire !  

Je me rappelle du message de certaines églises qui affichaient : “nous ne voulons plus jamais revenir au status quo !”. Car là où nombre de personnes aspiraient à revenir au status quo, elles souhaitaient au contraire utiliser cette situation inédite pour que les humains travaillent sur eux-mêmes et deviennent plus matures, plus conscients, plus riches de valeurs. Qu’en est-il aujourd'hui ? Rappelez-vous cette situation que nous avons tous vécue. Nous avons pleuré, stressé, même déprimé.. Maintenant que tout cela semble derrière nous, nous sommes retournés aux mêmes routines, aux mêmes habitudes inconscientes ! Mon Dieu… Des habitudes qui, pour beaucoup, nous mènent “au déclin, à la perte”. 

C’est l’histoire qui se répète, malheureusement… Combien de guerres mondiales ont eu lieu dans l’histoire ? Combien de tests Dieu a envoyés, juste pour que l’être humain les investisse ? Car Dieu ne fait pas tout ceci pour Lui-même, Il crée tout cela pour nous ! Pour que l’on voie, pour que l’on réfléchisse, que l’on médite. Pour qu’on en tire des leçons. Si on ne les utilise pas, si on ne les investit pas, alors, on en fait rien, au final…  



2022, De lourdes pertes à transformer en gains

 

Shaykha Mounira al-Qubaisi

Dans cet observatoire de 2022, nous ne pouvons que constater le départ de grandes personnalités… C’est l’année de la moisson de ceux que j’appelle les géants, les montagnes de ce monde. La dernière en date, l’Amie de Dieu et très grande enseignante Shaykha Mounira al-Qubaysi. 

Il est fort possible que la majorité d’entre vous ne connaissent même pas son nom, et ne savent pas du tout qui elle est. De plus, elle a choisi la discrétion la plus absolue : personne n’a vu sa photo, et elle n’a pas de profil Facebook ni rien de ce genre. Ce qu’elle a en revanche, c’est des élèves. Des élèves de cet ordre religieux que l’on appelle des “Anse”. Des élèves devenues enseignantes et agents de terrain, partout dans le monde, qui travaillent jour et nuit, comme des fourmis, de véritables abeilles ouvrières qui s’affairent aux quatre coins du monde. 

Il n’y a pas un seul pays, surtout parmi les pays d’occident, où son effort n’est pas observable. Elle restait pourtant en retrait, travaillant à la préservation de l’islam spirituel en Syrie… Son travail est un extraordinaire travail de conscience, qui s’est répandu partout sur terre. Voilà l’exemple d’une personne qui a compris l’importance du temps, qui a vu que c’était une arme à double tranchant : on peut soit l’utiliser à notre avantage, soit il se retourne contre nous... Elle a très bien compris cela, et elle n’a pas perdu une seule seconde, depuis son plus jeune âge jusqu’à la fin de sa vie terrestre. Il suffit de passer du temps avec une de ses étudiantes, ou l’une des étudiantes de ses étudiantes, pour voir la grandeur, la baraka, la discipline, l’énergie positive et cet engagement basé sur un souci réel pour l’humanité. 



Abou Bakr al-Mashhour

Autre géant qui nous a quittés cette année : Abou Bakr al-Mashhour. Cet Ami de Dieu avait  consacré sa vie à alerter les gens sur le passage du temps, justement, en enseignant ce qu’on appelle al-fiqh ad-dawaoulate ou “comprendre le changement du temps”. 

Certes, tout le monde comprend que le temps passe de nos jours, notamment les jeunes qui veulent s’habiller et vivre différemment de leurs aînés car “les temps ont changé”... Ce qui est vrai en un sens. Comme dit l’Imam Ali, "vos enfants sont nés pour une époque qui n’est pas la vôtre”, nous devons donc faire preuve de flexibilité dans nos objectifs envers eux, et bien choisir nos combats.  

Parfois, nous voulons préserver la forme, la coquille de la tradition ou de l’islamité de nos enfants, et on oublie l’être à l’intérieur… Mais on ne veut pas de coquilles vides ! S’il nous faut choisir entre la coquille et l’être, alors il nous faut choisir l’être. Ce n’est pas un problème en soi si nos enfants ne s'habillent pas comme nous ou ne suivent pas chaque sounna à la lettre. Le vrai et grand problème, c’est lorsque nos enfants mentent ou trahissent la confiance des autres…

Tout cela pour dire que le passage du temps, c’est toute une matière à étudier, méditer. Une science qu’enseignent les géants de ce monde, qui nous aide à comprendre quelle position nous devons prendre sur tel et tel sujet en fonction de l’époque dans laquelle nous vivons. Quelle genre de batailles il nous faut mener en priorité, et sur quel sujet nous devons faire preuve de plus de patience et de tolérance. 

 

Les montagnes comme observatoires

Ces gens ont fait leur travail et ont laissé ce qu’ils pouvaient. Ce qui compte pour nous désormais, c’est de les regarder comme des observatoires, comme des gens qui ont vécu leur vie au plus haut potentiel. Ils ont investi leur temps, ils ne l’ont pas juste regardé passer. Ils ont compris le sens du verset dans lequel Dieu dit : 

 

“La seule raison d’être, dans cette existence terrestre et matérielle, de tout être conscient à qui nous avons donné le libre arbitre est de cheminer vers l’Essence par son propre choix et sa propre volonté”. (S.51 - V.56)

 

Ce que signifie cette Affirmation Divine, c’est que toute cette création, toute cette vie n’est qu'un chemin pour marcher vers Dieu. Ils ont compris la signification du temps et du passage du temps. Ils n’ont pas perdu leur temps, ils l’ont investi. Ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient faire en  leur temps. Voyons en ces montagnes spirituelles l’exemple de gens qui ont vraiment compris comment vivre, et qui ont bien vécu… Et puissions-nous emprunter ce chemin à notre tour ! 

 

 



 

Libérer le pouvoir des bonnes habitudes : une à la fois

Force de la vie VS poids de la mort

Pour libérer le pouvoir de la religion en nous, commençons par cultiver de bonnes habitudes. Car toute bonne habitude a un pouvoir, alors que la mauvaise habitude a un poids de la mort qui écrase tout : notre être, notre projet, notre personnalité. Là où la bonne habitude aide à grandir et à fleurir, la mauvaise écrase et étouffe, parfois jusqu’à ce que mort s’en suive.

Commençons donc par nous débarrasser d’une mauvaise habitude à la fois, et voyons, pas à pas, comment les bonnes habitudes peuvent nous rendre meilleurs ! C’est de cette façon que nous pourrons utiliser le temps qui vient pour nous améliorer, car si nous ne faisons rien, le temps ne va pas nous attendre ! Le temps passe de manière ininterrompue, et les choses changent. On a vu comment elles peuvent changer de manière très soudaine, sans prévenir ! Les gens sur lesquels on compte le plus peuvent nous quitter du jour au lendemain ou mourir en un instant. Même les habitudes du monde peuvent changer de manière soudaine, complètement, comme on l’a vu avec la crise sanitaire ou les guerres…  

 


Pour aller plus loin sur la notion de force de vie VS poids de la mort, lire notre article Cherche le Dieu Vivant et Réel

 

Le temps n’est pas une zone de confort

On ne peut se fier au temps. On ne peut faire de ce dernier notre zone de confort, et ce même si nous y sommes habitués et que nous le prenons pour acquis. Chaque jour des gens meurent et nous envoient ce message : ne prenez pas le temps pour acquis !

J’étais en Syrie en 2011, juste avant la révolution. C’était une terre paisible… Les femmes pouvaient sortir la nuit pour acheter quelque chose sans jamais être inquiétées ou même dérangées. Et cela même dans le quartier le plus populaire de Damas ! Quelques mois plus tard, cette même terre est devenue la zone de guerre parmi les plus dangereuses du monde… Que Dieu protège ses habitants…

Lors de mon voyage en Turquie, j’ai eu la même réflexion. A quelques kilomètres de la Syrie, se trouve cette terre de paix. Une terre apaisée et apaisante. C’est très beau à voir, à vivre. Une très belle ambiance, paisible. Personne n’est agressif, personne ne prononce un mauvais mot. Tout le monde est très poli, même les soldats et les policiers. Tout va bien… Puis j’ai pris peur pour cette terre. Car Dieu seul sait ce qui est à venir, rien ne peut être pris pour acquis. On ne peut pas juste compter sur ce temps tel qu’il est aujourd'hui, et en faire notre zone de confort. Je prie pour la Turquie, que Dieu préserve cette paix et cette beauté !




C’est ainsi, les choses changent. Le temps n’est pas une zone de confort, un repère, une référence, quelque chose que l’on peut “prendre pour acquis. C’est changeant, toujours plein de surprises... A nous d’utiliser ce temps qui passe pour travailler sur nous-mêmes, et nous améliorer. Pour grandir et faire pousser en nous de belles valeurs, de belles vertus, une personnalité saine. Pour libérer en nous le Pouvoir de la religion ! Car si on ne change pas, les choses, elles, changeront quoi qu’il en soit…




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