Se libérer avant le mois de Ramadan : la reconnaissance mène au pardon

cheminement pardon reconnaissance/gratitude se développer en tant qu'être humain vivre en harmonie avec le divin Apr 12, 2021
la reconnaissance mène au pardon

 

Nous voici arrivés à la première nuit, la veille du mois de Ramadan. Il s'agit d’une nuit très particulière puisqu'il est dit dans une narration prophétique qu’en cette nuit, Dieu pose un regard sur l'humanité, un regard d’Amour et de Compassion. Avec ce regard, Il pardonne et libère quantité d’âmes, et Il continuera à faire ce travail de libération durant chaque nuit de ce mois béni. Comme lors de la Nuit de la mi-Cha’bane il y a quinze jours, Dieu nous offre une nouvelle chance de pouvoir accueillir le mois de Ramadan, mois de la réconciliation avec la communauté du Prophète, qui est l’humanité toute entière après son passage, de la meilleure des manières, dans la meilleure des dispositions. Il s'agit pour nous d'observer comment Dieu se montre Reconnaissant et Pardonneur envers Sa Création, pour que nous aussi, nous puissions emprunter le chemin du développement de gratitude intérieur qui nous mènera à devenir des gens qui donnent et qui pardonnent...

 

 

Dieu est Reconnaissant (ach-Chakour) et Pardonneur (al-Ghafour)

 

Nous sommes dans une nuit de pardon, une nuit pour cultiver un espoir sans limite dans la Grâce de Dieu. Une nuit de contemplation de l’immensité de la Puissance et de la Générosité de Dieu.

 

Une nuit pour observer et célébrer la Puissance et le Pardon Divins

Nous sommes invités à comprendre qu’aucun péché ni aucune faute ne peuvent empêcher le Pardon de Dieu et que ni le fatalisme, ni le déterminisme (qu'il soit scientifique ou culturel) n’existent avec Dieu. Il est supérieur à toute chose, Il est Libre de faire ce qui Lui plaît et Il n'a jamais les mains attachées, pas même par Son propre Décret, qu’Il peut réviser à Sa guise. Lui Seul peut déterminer ce qu’il adviendra, comme cela est signifié dans le verset suivant  :

 

“Quand Il veut une chose, il Lui suffit de dire: “Sois !”, et la chose est !” (S. 36 - V. 82)

 

Certes, Dieu nous invite en tout temps à ne jamais désespérer de Sa Grâce et de Son Amour, mais en cette nuit et en ce mois, Il nous invite à devenir extrémistes dans notre espérance en Sa Bonté. Profitons donc de cette nuit de libéralité et d’abondance pour travailler à développer en nous ces qualités que Dieu nous propose d’observer en Lui ! Car le cheminement n’est autre que la semence et la moisson des Qualités Divines et Prophétiques...

Une narration prophétique (hadith) qui m’a beaucoup marquée nous dit qu’un jour, un homme décrit comme étant un pécheur a trouvé sur sa route une branche pleine d’épines qui gênait le passage. Il a retiré la branche, l’a écartée de la voie, afin que les autres après lui puissent circuler sans encombre. La narration finit avec cette phrase, répétée trois fois, de cette manière :

 

“Dieu l’a apprécié, et Dieu l'a pardonné. Dieu l’a apprécié, et Dieu l'a pardonné. Dieu l’a apprécié, et Dieu l'a pardonné”.

 

En arabe, comme en français d'ailleurs, on n’a pas besoin de répéter le mot Dieu (Allah) dans chaque partie de la phrase de cette façon. On peut dire “Dieu l’a apprécié et lui a pardonné". Mais non, ici, le mot Dieu est répété : “Dieu l’a apprécié, et Dieu l’a pardonné". De même, il n’est pas anodin que cette phrase soit répétée à trois reprises dans son entièreté. C’est un choix qui est fait ici, pour nous signifier quelque chose. 

On peut également voir que le Prophète a mis dans un premier temps le mot “apprécié” (“shakara”) avant le mot “pardonné” (“ghafara”). Parce que c’est dans cet ordre que les choses se déroulent : Dieu a apprécié cette personne, Il a vu cet effort et s'est montré reconnaissant pour cet acte. Et par conséquent, Il a pardonné cette personne et ses péchés. 

Voilà comment est Dieu envers Sa création. Il regarde, voit et apprécie chaque détail, même la moindre de nos plus petites bonnes actions. Il accueille et Il accepte, et aussi, Il efface et couvre de Son pardon même les péchés les plus graves. Il se définit même ainsi : Il est Celui qui apprécie et se montre plein de reconnaissance (Shakour) et Celui qui couvre du manteau de Son Pardon (Ghafour).

 

 

 

 

Plus d'enseignements sur la nuit de mi-Cha'bane dans notre article La Nuit du Pardon

 

Dieu est Reconnaissant alors qu'Il n'a pas besoin de nos actions 

De plus, Dieu voit, note et montre de la reconnaissance pour nos actions, alors qu’Il n’en a pas besoin en réalité. La meilleure de nos actions ne pourrait pas payer le moindre de Ses Bienfaits à notre égard. Prenons le meilleur des êtres humains : notre Bien-aimé Mohammed (que Dieu renforce sa lumière). Et prenons sa meilleure action : le fait d’avoir accepté cette mission de sauver la Vie des cœurs avec force, le fait d’avoir accepté et embrassé la prophétie. Et bien, même cette meilleure action de la plus noble de toutes les personnes, apparaît comme très minime face au plus petit des bienfaits de Dieu ! Et si cela est vrai pour lui, que dire de nous tous ? Le “moindre” des bienfaits de Dieu dans nos vies pèse à lui seul beaucoup plus et excède en quantité, en qualité, et en valeur la meilleure de toutes nos actions ! 

De plus, si l’on y réfléchit, nos bonnes actions ne sont en réalité qu'un droit de Dieu sur nous. Pour nous, elles sont des devoirs, d’ailleurs, certaines sont appelées "obligations". Et c’est tout à fait normal : Il est notre Maître, Il nous a créés de rien, Il nous a guidés et nous a tout donné, c'est donc Son Droit d'être obéi, d’être respecté et suivi. Pourtant, bien que ce soit Son Droit sur nous, Dieu apprécie la moindre de nos actions, et ce même si elle vient après un manquement à quelque chose de plus grand. Cet homme dans la narration venait de pécher, et Dieu Seul sait ce qu’il venait de faire. Il venait de transgresser la Loi de Dieu, de violer Son Droit. Et là, il trouve une simple branche sur la voie, il l’enlève et la met de côté. Dieu apprécie son geste, et en conséquence, Dieu lui pardonne… Juste grâce à ce simple geste, dont on pourrait dire que “c’est la moindre des choses”. Mais Dieu, Lui, ne dit pas que “c’est la moindre des choses”. Non. Il voit, Il apprécie. Et Il pardonne !

Cette narration nous fait prendre conscience de qui est Dieu, et de comment Il traite Ses serviteurs. Dieu voit. Il te voit. Tu n’as pas besoin d’être apprécié ni reconnu par les autres. Tu n'as pas besoin qu’ils reconnaissent ton sacrifice ou ta générosité. Si Dieu te reconnaît, alors nul besoin que les autres te reconnaissent ! Dieu nous suffit, et cela implique que si les gens manquent à leurs obligations, alors cela ne fait rien. Dieu, Lui, ne manque jamais, Il est toujours là, au rendez-vous. Et sache qu’Il apprécie tes efforts. Alors pourquoi tant de peine, pourquoi ce cœur blessé et déchiré, pourquoi ce mental frustré et vexé si ton sacrifice n’a pas été reconnu ou que ta générosité n’a pas été notée par les autres ?

 

 

Comment Dieu se montre Reconnaissant envers le Prophète Nouh 

Lorsqu’on commence à reconnaître et à goûter à la réalité que Dieu est Reconnaissant, on arrive à cette conclusion : la Reconnaissance, l’Appréciation et l’Agrément de Dieu sont suffisants pour moi. Que toute l’humanité me méconnaisse, si Dieu me reconnaît, nulle tristesse ! 

Dans Sa Sainte Ecriture, Dieu parle de l’arche qu’Il a donnée à notre maître Noé, le Sauveur de la Création (que Dieu continue de nourrir son être et notre connexion à lui). Il dit : “ce bateau navigue sous le Regard de Nos Yeux et avec Notre Assistance”. Puis Il continue : “Ceci est une récompense”. Une récompense pour qui ? On s'attend à ce que Dieu décrive ainsi Son Serviteur bien-aimé Noé : “pour celui qui n’a fait que du bien dans sa vie, celui qui a bien rempli sa mission”. Mais non, il ne dit pas cela. Il dit : “ceci est une récompense pour celui qui a été méconnu”.

Dans la première phrase, Dieu utilise le terme "bi ayounina", que l’on peut traduire “sous le regard de Nos yeux”. Il s’agit d’une forme de pluriel qui donne beaucoup d’ampleur au phénomène, bien plus que s'il avait dit “sous Notre regard” par exemple. Bien sûr, ici, il ne s’agit pas d’un cours de théologie (aqida), il ne s’agit pas de décrire Dieu, de dire qu’Il aurait un œil, deux yeux ni même une infinité d’yeux physiques. Non, il s’agit d’une façon poétique de transmettre un message à une personne qui n'a fait que du bien pendant 950 années, une personne qui a servi, qui s'est meurtrie pour sa communauté. Toute sa vie, notre Maître Noé s'est sacrifié pour servir ses frères et sœurs, mais il n'a rencontré que des regards méchants et blâmeurs, qui ne voyaient que ses prétendues “fautes” ou “manquements” et qui s'aveuglaient, qui refusaient de voir toute la beauté qu'il révélait.

Dans ce verset, c’est comme si Dieu lui disait : “À combien de personnes t'ai-Je envoyé ? Un million, deux millions ou peut-être un milliard ? Écoute, ils ne t’ont pas regardé, ils n’ont pas su contempler et apprécier la beauté de tes actions pour Dieu ? Ce n’est pas un problème. Ton Seigneur va te regarder avec un nombre d’yeux équivalent à leur nombre, Il va te donner des Regards d’Appréciation au nombre de tous ceux qui ont refusé de te voir et de t'apprécier”. 

 

 

Retrouvez la vidéo d'où est extrait cet article ici : 

 

 

 

 

Toi aussi, deviens une personne reconnaissante et qui pardonne !

 

Sois reconnaissant, même si les autres ne reconnaissent pas tes efforts

Maintenant, tu sais que Dieu remercie pour la moindre des choses. Tu sais que ton effort, Il le voit. Alors pourquoi insister à ce que nos efforts soient vus ? Je parle à nous tous ici en réalité, à toi, ma sœur, à toi mon frère, à moi-même également. Je parle à ceux qui veulent développer leur conscience, à toutes les dimensions qui veulent se développer en chacun d’entre nous : pourquoi cette insistance à ce que les gens voient tes efforts et les apprécient ? 

Pardonne à ceux qui te négligent, demande que Dieu les pardonne. Et sois, toi, à ton tour, reconnaissant (“shakour”) et pardonneur (“ghafour”). Développe en toi cette qualité d’apprécier le moindre geste de bonté venant des autres, et surtout, ne prends rien pour acquis, pas même le sourire de tes proches. Ne le prends pas pour acquis, et ne l’exige pas. Les gens sont meurtris, les gens souffrent, alors ne rajoute pas de la souffrance à la souffrance. Vois le bien, apprécie-le, et pardonne le reste.

Ne pense jamais avoir mérité des “droits” sur les autres. Développe en toi cette qualité d’apprécier les gestes de bonté, les beaux et bons gestes qui viennent de l’autre, et ne te dis pas que “c'est la moindre des choses”. Fais attention, ce geste que tu as déprécié ou banalisé, tu ne sais pas combien d’Appui Divin il a fallu pour qu’il existe ! Ne regarde pas l’effort humain, regarde l'Appui Divin ! Car en réalité, il n’y a pas de bien qui peut se faire sans la permission, l’Aide et l’Assistance (tawfiq) du Divin. Dieu nous invite à cultiver cette transcendance et à se synchroniser avec ce Plan Divin, avec cette Libéralité Divine. Comme dit notre maître Rumi :

 

“Bois donc ! Si tu veux boire à la coupe du pardon, enivre-toi, et pardonne à ton tour !”
 

 

Pour aller plus loin sur l'importance de la gratitude, lire notre article : La gratitude (ash-shoukr) : la bonne adresse pour recevoir les Cadeaux Divins

 

Reconnais que ne pas aller au bout d'une transgression est une bonne action 

Apprécie le fait que la personne qui t’a fait du mal ne soit pas allée plus loin, qu’elle n’a pas fait pire. Car il y a toujours pire dans la transgression. 

Il existe une histoire d’une sainte qui avait deux morceaux de pain. Un voleur est venu et a volé un des deux morceaux, et a laissé l’autre. Lorsqu’elle a découvert la situation, elle s’est empressée de demander à Dieu de récompenser le voleur pour ce morceau de pain qu’il lui avait laissé : “Ô mon Seigneur qui veille sur nous tous, écris comme une charité de ma part vers lui ce morceau de pain qu’il a pris, et écris comme une charité de lui envers moi le morceau de pain qu’il m’a laissé !”

Gloire à Dieu ! C’est ainsi que sont Ses Amis ! Elle ne voulait pas que cet homme aille en enfer à cause de cela, alors elle Lui a demandé de pardonner, et même plus que cela, de lui inscrire ceci comme une bonne action, un acte de développement de sincérité (sadaqa) ! Comme s' il était allé acheter ce pain, et lui avait offert… Cela peut sembler incroyable, mais en réalité, c’est logique. Car elle savait que ne pas aller jusqu’à la limite du mal qu’on peut causer à une personne est en réalité une bonne action. 

Bien sûr que si l’on regarde avec nos limites humaines, il s’agit d’une transgression. Mais si on commence à voir du côté de Dieu, on va comprendre que si ce criminel s’est empêché de voler un morceau de pain, c’est parce qu’il a pensé à elle, il a eu un peu de pitié et d’égard, il a répondu à un des Appels de Dieu. C’est donc un signe de Vie dans son cœur, et c’est Dieu, Le Vivant qui donne Vie ! Apprécie donc la vie où elle se trouve ! Dieu veut que l’on prenne exemple sur cette sainte, que l’on repousse nos limites au maximum, et qu’on L'imite, Lui qui est Reconnaissant et Pardonneur. 

Une autre histoire beaucoup plus tragique et puissante va dans le même sens. Lorsque les transgresseurs ont tué toute la famille de l'Imam Hussein (que Dieu continue de nourrir son être et notre connexion à lui), ces derniers ont fait preuve d’un acte de "pitié". Après avoir tué tous les hommes et descendants garçons de la famille, ils se sont tournés vers l’enfant qui devidendrait plus tard l’Imam Ali ibn Zayn al-Abidine, pour le tuer à son tour. Notre mère Zaynab, sa tante (que Dieu nous connecte à eux deux) s’est précipitée vers lui, l’a embrassé et a dit : “si vous voulez le tuer, tuez-moi avec lui”. Quelque chose a bougé dans le cœur de l’homme au cœur dur qui voulait se charger de cet acte meurtrier.. lui qui avait pourtant participé au massacre de toute la famille du Prophète la veille et qui avait même coupé la tête de l’Imam Hussein a trouvé un peu de pitié dans son cœur. Il ne l'a pas tué. Il l'a laissé vivre. Par la suite, notre mère Zaynab a prié Dieu de pardonner cet homme au cœur dur juste pour cet acte de charité d'avoir laissé un héritier sain et sauf. Oui, il avait tué tous ses enfants et tous ses frères, mais pour le fait qu’il en ait épargné un parmi eux, elle a demandé le pardon pour lui… 

Bien sûr, ici, il s’agit d’un niveau bien supérieur… Il s’agit de la famille prophétique. Voilà nos modèles, voilà la marche à suivre. 

 

 

 

Pardonne : libère-toi et libère les autres !

Toi aussi, suis l’élan de ton Seigneur et sois reconnaissant et pardonneur ! Apprécie le fait que la personne qui a transgressé tes droits ou qui t’a fait du mal ne soit pas allée plus loin que ce qu’elle a fait, et attribue cette faveur à Dieu mais aussi à cette personne. Et dis : “ô mon Seigneur, toutes les louanges Te reviennent ! Si cette personne s’est empêchée d’aller plus loin par un peu de pitié dans son cœur, alors fais que ce soit une devise acceptée pour lui ou elle le Jour du Jugement !” 

On ne veut que personne aille en enfer à cause de nous ! On ne veut que personne paye les con-séquences de ne serait-ce que la plus petite séquence de mal qu’elle a créée ! Car la con-séquence n’est que la suite logique de la séquence de mal que l’humain a créée en réalité…

Alors, libère les autres et libère-toi. Dieu te libère, donc libère les autres ! Libère-les de tes attentes, de tes exigences et de tes droits. Celui qui chemine vers Dieu n’ose même pas considérer sa propre existence, alors que dire de s’attribuer des droits ? On chemine vers l’anéantissement, on chemine pour réaliser qu’il n’y a que Dieu qui existe vraiment, donc il n’y a que les droits et la Vie de Dieu qui comptent ! Ainsi, dans cette transaction entre moi et les autres, je ne suis pas en train de m’observer moi-même, non. Plutôt, j’observe comment Dieu fait les choses, Lui qui est le Créateur des liens et des relations d’amour, et je L’admire, Lui. Il n’y a que Lui qui existe, et il n’y a que Lui qui est Digne d’être existant et contemplé, il n’y a que Sa Beauté qui compte, alors pourquoi saboter Sa Beauté avec mes propres droits et exigences relationnelles ? 

Regarde et admire comment Dieu laisse un arbre vert en plein milieu du désert. Là où tout est sec et sans vie, Il décide de placer un arbre, seul. De loin, on peut se demander que peut faire un arbre vert à cet endroit, qu’est-ce que changent quelques branches et des feuilles vertes au milieu de toute cette chaleur ? Mais en réalité, il ne faut pas sous-estimer sa présence. Cet arbre vert va venir modifier le climat, son ombre s’étend d’un manière miraculeuse et offre une fraîcheur inespérée. Voilà exactement ce qu’est le fait de laisser un morceau de pain ou d’épargner la vie d’un être humain. Voilà la bonne action de ta sœur ou de ton frère qui aurait pu commettre des crimes envers toi. 

Voilà des traces de la Miséricorde Divine. Cet homme qui a tué 70 personnes de la famille du Prophète est normalement voué au plus bas fonds de l’enfer. Normalement, c’est un homme sans vie. Le fait que Dieu donne permission à son cœur de reprendre vie à cet instant-là, c’est un arbre vert dans le désert. Il n’y a que Dieu qui peut le faire Alors bien sûr, si tu veux contempler l'action de l'être humain et demander la justice, tu es libre. Tu peux le faire. Mais si tu veux contempler l'Action de Grâce de Dieu, sache que Lui, Il te libère ! 

Alors quand tu vois une personne qui cause beaucoup de mal aux autres habituellement se montrer généreux ou faire du bien, ne serait-ce qu’un tout petit peu, ne dis pas que “c’est la moindre des chose”... Dirais-tu que cet arbre vert c’est “la moindre des choses” ? Cette chose qui paraît “moindre” dans la balance des humains, est quelque chose de grand aux yeux de Dieu. Car qu’est-ce qui a fait revivre ce cœur, qu’est-ce qui a fait bouger ce cœur ? La Puissance et la Grâce Divines. Considère donc la Grâce de Dieu derrière cette chose, au-delà des péchés ou manquements de ta sœur ou ton frère.

 

 

Afin de vous accompagner dans ce processus de reconnaissance et de pardon, nous partageons avec vous cette année à nouveau l'article où se trouve la méditation qui vise à se préparer à recevoir le Regard de Dieu. Puisse cette méditation prendre vie en vos cœurs et vous permettre, par la Grâce Divine, de vous libérer et de libérer les autres ! Cette année, vivez pleinement ces moments, accueillez la Grâce Divine ! Décidez de déconfiner vos cœurs de leur enfer-mement, et libérez le pouvoir de Ramadan !

 

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